Une vie de sacrifices sans fin
Eleanor Jensen, soixante-quatre ans, connaissait l’épuisement profond. Pendant des années, elle a jonglé entre deux emplois exigeants, se levant avant l’aube et rentrant longtemps après la tombée de la nuit, les bras alourdis par de lourds sacs de courses, les jambes tremblantes après quatorze heures de travail. Pourtant, tous ces efforts n’étaient pas pour elle-même, mais pour son fils Brandon, aujourd’hui âgé de trente-cinq ans, et sa femme Ashley, trente ans, qui avaient fait de la modeste demeure d’Eleanor leur hôtel personnel.
Au lieu de gratitude, Eleanor reçut des critiques. « Enfin, te voilà, ma vieille », railla Brandon en franchissant la porte en titubant. Ashley, se vernissant les ongles sur le canapé, intervint : « Si tu travaillais plus dur, on n’aurait peut-être pas à vivre comme ça. » L’ironie du sort était cruelle : deux adultes capables comptaient sur son travail, exigeant toujours plus sans rien donner en retour.
Depuis le décès de son mari cinq ans plus tôt, Eleanor portait ce fardeau seule, convaincue de n’avoir pas d’autre choix. Mais la vie allait la surprendre.
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