Mais l’ambiance avait changé…
Les premiers mois avaient été simples. Chaleureux, même. Mais peu à peu, elle a senti que quelque chose s’effilochait. Les regards se faisaient fuyants. Les silences pesaient davantage que les mots. Son gendre passait son chemin quand elle était dans la cuisine. Camille, elle, avait un ton plus sec, des gestes plus rapides. Moins de sourires. Moins de patience.
Elle a fermé les yeux. Parce qu’on fait ça, parfois, quand on veut rester. Quand on a déjà perdu trop.
Ce matin-là, tout a basculé
Elle s’en souvient comme si c’était hier. Un matin, comme les autres. Et pourtant… Dans leurs regards, quelque chose avait changé. Avant même qu’ils ne parlent, elle avait compris. Elle n’était plus la bienvenue.
Les mots ont été choisis avec soin : « Maman, on pense qu’il serait peut-être temps que tu sois… ailleurs. Dans un endroit où tu serais mieux prise en charge. » Politesse feutrée, mais message clair : « Tu n’as plus ta place ici. »
Elle n’a pas crié. Pas pleuré. Elle a simplement dit « D’accord », dignement. Le lendemain, elle a plié ses affaires, deux valises pour toute une vie. Et elle est partie, sans se retourner.
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