D’un point de vue médical, les fossettes sont dues à une différence dans le muscle zygomatique majeur, celui qui tire les coins de la bouche vers le haut quand on sourit. Chez les personnes qui en possèdent, ce muscle est soit plus court, soit divisé en deux parties. Résultat ? La peau s’enfonce légèrement au moment du sourire, formant ces fameuses fossettes qui font souvent craquer.
C’est un peu comme si, à la place d’un chemin bien droit, la nature avait préféré créer un petit sentier détourné, plus pittoresque… et particulièrement séduisant !
La génétique entre en scène : hériter du sourire à fossettes
Comme la couleur des yeux ou la forme du nez, les fossettes peuvent être héritées des parents. Il suffit parfois qu’un seul des deux en ait pour que l’enfant en hérite à son tour. Les scientifiques les classent comme un caractère dominant, ce qui veut dire qu’un seul gène peut suffire à transmettre ce trait.
Mais la génétique, c’est un peu comme une loterie : même avec deux parents à fossettes, il n’est pas garanti que l’enfant en ait. L’expression des gènes peut varier d’une personne à l’autre, donnant à chaque visage une signature unique.
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