Le secret
Tout s’est déroulé très vite.
Ils m’ont emmené dans une clinique privée de Los Angeles pour des examens médicaux et des tests psychologiques.
Lorsqu’ils m’ont remis le contrat, il faisait vingt pages. Je n’ai pas lu chaque ligne. La dernière phrase était suffisamment explicite :
« La mère porteuse renonce volontairement à tous ses droits sur l’enfant et s’engage à respecter la plus stricte confidentialité. »
J’ai signé.
Une semaine plus tard, ils ont implanté l’embryon. J’ai dit à tout le monde que je prenais un emploi temporaire à l’extérieur de la ville. Même David l’ignorait. Il pensait que je faisais des heures supplémentaires pour payer son traitement.
« Tu ne devrais pas travailler si dur », m’a-t-il dit un soir au téléphone en toussant doucement. « Tu en as déjà assez fait pour moi. »
J’ai souri à travers mes larmes. « Pas encore », ai-je murmuré.
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