« Son état est stable », dit-elle. « Sa température baisse. Son cœur est stable. Les prochaines heures sont cruciales. »
Artem ferma les yeux, les larmes coulant sans retenue.
« Merci… » murmura-t-il. « De ne pas avoir abandonné… »
« Il n’est pas prêt à partir », murmura-t-elle. « Et tu n’es pas prêt à le laisser partir. »
Encore deux heures. Puis la porte s’ouvrit à nouveau ; cette fois, elle sourit.
« Viens. Il est réveillé. Il attend. »
Artem se leva, les jambes tremblantes. Sur une couverture blanche et fraîche, une perfusion dans la patte, gisait Léo. Ses yeux étaient clairs, vifs. À la vue de son maître, sa queue tapota la table. Une fois. Deux fois. « Je suis là. Je reste. »
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