La vérité se dévoile
Elena hésita avant de répondre. « Ils sont à moi, monsieur. Je les laisse généralement chez une voisine pendant que je travaille. Mais elle est tombée malade aujourd’hui, et je ne pouvais pas me permettre de perdre mon service. Je ne voulais pas les apporter ici sans permission, mais je n’avais pas le choix. »
Sa voix tremblait. « Ils sont silencieux, promis. On a tout nettoyé. Je ne leur ai donné à manger que de mon déjeuner. »
Marc regarda autour de lui. Son salon immaculé était parsemé de petites traces humaines : un sandwich à moitié mangé, un crayon roulant sur le tapis, le sourire innocent d’une petite fille qui ignorait avoir enfreint une règle.
Il ouvrit la bouche pour répondre – pour lui faire la leçon sur le professionnalisme, les limites ou les politiques – mais rien ne sortit.
Parce que ce qu’il ressentait à ce moment-là n’était pas de la colère. C’était… du vide .
La vue de ces enfants — rieurs, vivants, en désordre — lui fit réaliser à quel point son manoir était sans vie depuis des années.
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