Le quotidien francilien rapporte que l’appareil a dû larguer du carburant au-dessus de la mer. Le Boeing 787 aurait, en réalité, heurté un oiseau. Si l’événement est loin d’être exceptionnel, il peut s’avérer particulièrement dangereux. Sylvain Lejal, référent biodiversité d’Orly, a ainsi indiqué à l’AFP en avril 2023 que «la collision animalière est le deuxième risque d’accident majeur pour un avion». Un oiseau peut ainsi être aspiré par les réacteurs et provoquer un arrêt du moteur. En outre, si le volatile percute le pare-brise, les pilotes peuvent être blessés.
Le trafic aérien n’a pas été perturbé
Pour le moment, les circonstances exactes de l’incident restent encore floues. Des investigations sont menées pour les déterminer précisément. Le moteur droit du Dreamliner 787-9 est actuellement étudié sous tous les angles par les enquêteurs, a fait savoir un porte-parole de l’ADR, l’opérateur des aéroports de Rome, auprès de l’AFP.
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