Le plus inutile et le plus dangereux des dépistages est celui du cancer du sein…

Quant au Dr James Howenstine, médecin américain qui a 34 ans de pratique privée et hospitalière, il signale que « des campagnes massives encouragent les femmes à avoir une mammographie chaque année. Ce rituel annuel génère des résultats faux positifs et faux négatifs qui mènent à des opérations inutiles et une considérable anxiété chez les femmes incorrectement diagnostiquées. »

Enfin, le 8 janvier 2000, The Lancet publiait une étude danoise qui réduisait à néant l’espoir des cancérologues qui croyaient alors qu’en dépistant plus précocement les cancers du sein par mammographie, on réussirait à faire baisser leur incidence et leur mortalité. Le journal concluait qu’en termes de mortalité, une politique de dépistage du cancer du sein « ne serait pas justifiée ».

Une étude publiée en 2005 par le New England Journal of Medicine, confirme que 30 % des cancers chez les femmes de 40 ans ne sont pas détectés par les mammographies.

Et en mars 2006, le mensuel La Recherche signalait à son tour, dans son numéro 395, que « la mortalité par cancer du sein a très peu diminué depuis 20 ans », alors que « les cas diagnostiqués, eux, explosent ». Le journal ajoutait que certains experts dénonçaient les effets pervers du dépistage qui « conduirait à détecter et à traiter des tumeurs mammaires qui n’auraient pas mis la vie de la patiente en danger ».

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