Développé par BioNTech, le vaccin BNT116 cible spécifiquement le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC), la forme la plus courante de la maladie. Son fonctionnement repose sur un principe innovant :
- L’ARNm du vaccin contient des instructions génétiques pour produire des antigènes spécifiques au cancer du poumon.
- Injecté dans l’organisme, l’ARNm est absorbé par certaines cellules qui fabriquent alors ces antigènes.
- Le système immunitaire détecte ces antigènes comme des éléments étrangers et déclenche une réponse ciblée contre les cellules cancéreuses.
En clair, ce vaccin apprend au corps à reconnaître et attaquer les cellules tumorales, un peu comme un entraînement avant une véritable bataille.
Un essai clinique à grande échelle dans sept pays
Les essais cliniques du BNT116, nommés LuCa-MERIT-1, ont débuté dans sept pays :
- États-Unis
- Royaume-Uni
- Allemagne
- Espagne
- Hongrie
- Pologne
- Turquie
Cette approche internationale permet d’évaluer le vaccin sur des populations variées, augmentant ainsi la fiabilité des résultats. Environ 130 patients atteints d’un cancer du poumon avancé ou métastatique recevront ce vaccin, en association avec des immunothérapies standards. L’objectif ? Évaluer son efficacité et sa sécurité avant d’envisager un déploiement à plus grande échelle.
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