Lily et Max : une histoire d’amour et de courage

Cette nuit-là, Max n’est pas retourné au chenil. Il est rentré chez lui.

Mais la maison n’était plus qu’une coquille vide. La voix qui l’habitait autrefois – lisant des histoires avant de dormir, chantant faux dans la cuisine, apaisant les orages – avait disparu. Seuls le tic-tac de l’horloge de la cuisine et les pas légers de Lily résonnaient dans les pièces. Max reposait fidèlement à ses côtés, nuit après nuit.

Trois semaines passèrent. Max semblait n’être plus que l’ombre du chien qu’il avait été. Il n’aboyait plus et ne patrouillait plus. Il restait près de lui, silencieux, vigilant. Quand Lily pleurait, il la poussait du museau jusqu’à ce qu’elle s’accroche à lui. Ils étaient liés par le chagrin, chacun reflétant le silence de l’autre.

Puis vint l’après-midi qui changea tout.

Lily rentra tôt de l’école, mal au ventre. Mme Donovan, la voisine qui la surveillait, alluma une grande bougie dans le couloir – une cire bon marché chargée de vanille artificielle et d’eau de Cologne.

Dès que l’odeur se répandit dans la maison, Max se raidit. Ses oreilles se dressèrent. Un grognement sourd résonna, non pas hostile, mais hanté, comme si un vieux souvenir avait été réveillé. Il s’avança d’un pas décidé, le nez haut. Lily le suivit, le cœur battant.

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