Transformer la douleur en espoir
Alors qu’ils tentaient de reconstruire leur vie, un dernier secret fut révélé. La femme qui avait emmené Lucas à l’orphelinat fut identifiée : une infirmière nommée Teresa Vilar. Elle avait organisé des adoptions illégales pour des familles fortunées.
Arthur choisit de ne pas se venger. « Le passé nous a déjà assez pris », dit-il doucement.
Il a donc fondé une organisation au nom de sa mère, dédiée à réunir les enfants disparus avec leurs familles. Clara en est devenue la coordinatrice, et Lucas, devenu peintre, a dessiné le logo de la fondation : deux enfants se tenant la main devant un piano.
Lors de la cérémonie d’ouverture, Arthur s’est adressé à la foule :
« Cette histoire a commencé par une promesse, une promesse entretenue par l’amour. Le monde peut oublier, mais l’amour jamais. »
Lucas l’a enlacé devant tout le monde. « L’amour nous a retrouvés, Arthur. Malgré tout ce qui s’est passé. »
Clara regarda le portrait accroché au mur, celui-là même qui avait tout déclenché. Pour la première fois, il sembla sourire.
Et dans ce manoir où jadis régnait le chagrin, l’espoir a renaît. Car le temps peut estomper les souvenirs, mais il ne peut jamais effacer l’amour qui se souvient.