Une hausse inquiétante du taux de mortalité
En s’appuyant sur huit études observationnelles antérieures, l’équipe dirigée par le Pr Philip Conaghan de l’hôpital de Leeds a également établi une corrélation entre une consommation excessive de paracétamol et un taux de mortalité plus élevé. Les données montrent que les patients ayant recours régulièrement à des doses importantes de paracétamol pourraient voir leur risque de décès augmenter jusqu’à 63 % par rapport à ceux qui n’en consomment pas ou peu.
Un appel à la prudence pour la communauté médicale
Même si les chercheurs reconnaissent que ces risques restent relativement faibles à l’échelle individuelle, ils estiment néanmoins que la perception générale de l’innocuité du paracétamol mérite d’être réévaluée. “Le véritable risque du paracétamol est supérieur à ce que pense actuellement la communauté médicale”, affirment-ils.
Ils appellent ainsi à une revue systématique de son efficacité et de sa tolérance, notamment dans le traitement des pathologies chroniques où le recours à ce médicament est fréquent. Pour eux, il ne s’agit pas d’alarmer les patients, mais de promouvoir un usage plus raisonné et encadré, en évitant l’automédication prolongée sans suivi médical.
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