Pour le voir, il suffit de pencher légèrement la tête vers la droite. Pas de magie, pas de filtre : le cheval apparaît alors dans les contours mêmes de la grenouille. Une fois repéré, on ne peut plus le « dés-voir »… un peu comme ces images à double lecture qu’on observait pendant des heures quand on était ado !
Pourquoi notre cerveau se laisse-t-il surprendre ?
C’est là que ça devient intéressant. Les illusions d’optique exploitent un mécanisme naturel de notre cerveau : il cherche à aller vite, à reconnaître des formes familières sans s’attarder sur les détails. C’est ce qu’on appelle la reconnaissance top-down. En résumé, notre esprit “remplit les blancs” pour nous donner une image cohérente et rapide du monde.
Dans ce cas, l’image la plus évidente – la grenouille – prend toute la place dans notre perception. Il faut littéralement changer de point de vue (au sens propre !) pour voir apparaître une deuxième lecture : celle du cheval.
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