Ce jour-là, les parents du petit garçon se rendent aux urgences d’Armentières, inquiets par son état. Il vomit sans arrêt et se plaint de douleurs intenses au ventre. Après un examen rapide, le pédiatre de garde diagnostique une simple gastro-entérite, sans suspecter de complications. Il prescrit des soins légers et laisse l’enfant rentrer chez lui.
Mais quelques heures plus tard, la situation tourne au drame. L’enfant décède à son domicile, victime d’une nécrose intestinale qui aurait pu être évitée avec un diagnostic plus approfondi.
Une pathologie rare ignorée par le médecin
L’enquête révèle que l’enfant souffrait d’une malformation digestive connue depuis sa naissance. Ce détail, pourtant essentiel, n’a pas été pris en compte lors de son passage aux urgences.
L’autopsie confirme que l’enfant est mort d’un choc hémorragique dû à une nécrose intestinale, une complication grave nécessitant une prise en charge immédiate.
Ce cas met en lumière un problème récurrent dans certains services d’urgences : le manque de prise en compte des antécédents médicaux et la tendance à poser un diagnostic rapide sans examens approfondis.
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