La plongée
Pieds nus, il courut vers la berge. Quelqu’un cria : « Arrête, mon garçon ! », mais il n’écouta pas.
D’un mouvement rapide, Aurelio plongea dans l’eau.
Le froid le frappa violemment, mais il continua d’avancer. La lourde combinaison de l’homme s’était remplie d’eau, l’entraînant plus profondément. Aurelio agita les jambes, tendit la main et attrapa le bras de l’homme.
L’homme se débattit, paniqué, mais Aurelio s’accrocha fermement, enroulant un bras autour de sa poitrine comme s’il avait vu des pêcheurs remonter leurs filets. Petit à petit, il tira l’étranger vers le rivage.
Lorsqu’ils atteignirent enfin l’eau peu profonde, l’homme s’effondra, toussant violemment. Sa cravate était dénouée, sa montre en or dégoulinant au soleil.
Les gens applaudissaient. Certains acclamaient. D’autres filmaient la scène avec leurs téléphones. Aurelio restait assis dans la boue, respirant rapidement, regardant l’homme reprendre son souffle.
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