« La loterie du cœur »
Quand Lucía fit trois pas vers lui, Hugo fondit en larmes comme un enfant.
Entre larmes et rires, elle lui dit :
« Tu vois, ma belle ? Finalement, tu as gagné à la loterie. »
Il la serra dans ses bras et répondit :
« Et je n’échangerais ce prix contre rien, pas même contre le monde entier. »
Depuis lors, chaque matin à Puebla, les voisins les voient encore – lui poussant la chaise, elle marchant à son rythme – et ils savent tous que parfois, la vraie chance ne se gagne pas avec un billet, mais avec un cœur qui n’abandonne pas.