Un homme au bout du chemin
Grant Aldridge, un magnat de l’immobilier de 61 ans originaire de Seattle, avait passé les derniers mois de sa vie à se préparer à une épreuve qu’il n’aurait jamais cru vivre : la fin.
Un spécialiste de Chicago avait confirmé ce que ses nuits blanches lui révélaient déjà : ses poumons défaisaient plus vite que les médicaments ne pouvaient les enrayer.
Son quotidien se résumait désormais à une routine monotone : bouteilles d’oxygène, instructions chuchotées et une demeure si silencieuse qu’il n’y voyait plus aucun signe de vie.
Ce soir-là, la pluie s’abattait sur la ville comme des aiguilles glacées. Grant insista pour faire l’une de ses virées nocturnes en voiture – non par plaisir, mais pour avoir l’impression, d’une certaine manière, que la vie ne lui échappait pas.
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