Reconstruire
Cet après-midi-là, Adam et Lily parcoururent l’atelier, touchant chaque outil, chaque établi. Au mur était accrochée une ceinture à outils marquée des initiales de son père. Adam l’enfila ; il se sentit comme à la maison.
Les motards restèrent, lui montrant le fonctionnement des remontées mécaniques et du système de réservation. Lily dessina de nouveaux logos pour la boutique, dessinant des flammes autour du nom Rivers Customs. L’un des motards promit de le peindre sur la vitrine.
Pour la première fois depuis des semaines, Adam sentit quelque chose remuer en lui : l’espoir.
Un nouveau départ
Le magasin s’anima peu à peu. La première cliente, Serena, apporta son vélo cassé. Son mari le réparait autrefois, mais il était parti. Elle n’avait pas les moyens de se payer un concessionnaire. Adam travailla des heures avant de le réparer. Lorsqu’elle lui proposa de payer, il secoua la tête. « Pas aujourd’hui. » Elle le serra dans ses bras, les larmes aux yeux.
La nouvelle s’est répandue. Un client s’est transformé en cinq, cinq en des dizaines. Adam ne réparait pas seulement des vélos, il rétablissait la confiance.
La rédemption dans les moments de calme
Quelques semaines plus tard, Adam fut invité à l’école de Lily pour la journée des métiers. Il n’avait pas l’habitude d’être celui qui prend la parole. Mais sur le mur de la classe se trouvait le dessin de Lily : un homme en tablier, en train de réparer un vélo, avec une petite fille à ses côtés. En bas, elle avait écrit au crayon : « Mon père répare ce que les gens abandonnent. »
Adam sourit, ravalant la boule dans sa gorge. C’est peut-être exactement ce qu’il fit.
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