C’est là que se trouvaient les objets de famille des Hamilton.
Monnaie ancienne, diamants anciens, or ancien.
Clara n’y est entrée que pour les dépoussiérer.
Ce jour-là, elle l’avait elle-même inscrit sur sa liste : juste un léger dépoussiérage, rien d’important.
En passant devant le bureau pour aller à la laverie, elle vit la porte entrouverte.
Étrange, pensa-t-elle.
Margaret le gardait toujours fermé.
Clara hésita, puis l’ouvrit davantage.
Le meuble à bijoux était verrouillé, le coffre-fort dissimulé derrière son panneau, tout semblait en ordre. Malgré cela, elle sentit un frisson la parcourir.
Elle entra, essuya les étagères en verre avec un chiffon doux, en prenant soin de ne rien toucher, puis recula et ferma la porte.
Elle n’a pas vu la pièce manquante.
Pas alors.
Aux alentours de 14h, les cris ont commencé.
Clara était dans le couloir à l’étage, en train de passer l’aspirateur sur la moquette.
Elle entendit d’abord la voix de Margaret.
Aiguë. Fine.
« Impossible ! C’était juste là. JUSTE LÀ ! »
Puis la voix d’Adam se fit entendre, plus grave, essayant de rester calme.
« Maman, tu peux… ? »
« N’ose même pas me dire de me calmer », l’interrompit Margaret. « Ton père me l’a donné. C’est tout ce qui me reste. »
Clara a éteint l’aspirateur.
Les pas se rapprochaient de la salle des bijoux.
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