Ils avaient falsifié ma signature. Ils avaient simulé une réunion du conseil d’administration. Ils avaient même cité un notaire qui avait juré ne jamais m’avoir vu.
Un expert judiciaire a démasqué les mensonges. Les dates ne correspondaient pas. Les lieux étaient erronés : le café indiqué comme lieu de signature était fermé pour rénovation cette semaine-là. Un « membre du conseil d’administration » mentionné avait démissionné trois mois auparavant.
Tenter d’escroquer une fondation de défense des droits des personnes âgées enregistrée n’est pas seulement odieux. C’est criminel.
Vivien a déposé une requête pour fraude et a transmis les preuves au procureur de district.
Tribunal, clarté et la ligne qu’ils ont franchie
Le palais de justice était plus petit que je ne l’imaginais. Pas de drame télévisé, juste des bancs inconfortables et des lumières qui bourdonnent.
Paul était assis au premier rang avec Marissa, leur avocat chuchotant furieusement. Je restais au deuxième rang, entre Vivien et Grace, les mains posées sur mon carnet.
Vivien a présenté notre version des faits : les faux documents, le notaire révoqué, les tests cognitifs, les enregistrements, les relevés bancaires. Chaque document était une brique de plus dans un mur qu’ils ne pouvaient escalader.
Lire la suite sur la page suivante >>