« C’est trop bruyant ! Je ne vais pas payer pour entendre votre bébé pleurer pendant trois heures sur ce vol ! » – C’est l’homme qui m’a crié dessus dans l’avion. C’était tellement bon marché que j’ai dû y consacrer toutes mes économies. Mais quand l’homme en costume noir l’a appelé, il a pâli et un silence de mort s’est abattu sur la cabine.

13) La promesse que je pourrais tenir

De retour chez moi, j’ai collé le mot de M. Hart à l’intérieur de mon placard, près des tasses à mesurer. Chaque matin, pendant que la bouilloire chauffait, je lisais la même phrase : « Les bébés pleurent parce qu’ils sont vivants, et c’est un cadeau. » Les jours difficiles, cela me suffisait. Les jours plus joyeux, je cliquais sur le lien de la carte et j’envoyais mon CV. Un cabinet partenaire m’a contactée pour un entretien avec des horaires flexibles. J’ai accepté.

14) Ce que j’ai appris à 9 144 mètres de profondeur

Je ne suis pas descendue de cet avion avec une fortune ou une une à la une des journaux. J’en suis repartie avec quelque chose que l’argent ne peut acheter : la preuve que la décence existe encore, et qu’un choix judicieux peut adoucir une journée difficile pour un inconnu. Si vous croisez un parent dans un avion, dans un magasin, dans un bus, offrez-lui de l’eau, un sourire, une lingette. Si vous êtes ce parent, écoutez-moi : vous n’êtes pas un fardeau. Vous portez l’avenir, et parfois, l’avenir est bruyant.

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