Les trois jours suivants ont apporté des réponses.
Les analyses médico-légales ont confirmé que les papiers étaient des contrefaçons de haute volée, le genre de travail lié au crime organisé. « Michael Anders » était un pseudonyme ; sa véritable identité, Robert Lang, était liée à un réseau de trafic faisant l’objet d’une enquête fédérale.
Le témoignage d’Emily, bien que fragmenté, révélait des nuits passées en captivité, des allées et venues d’hommes inconnus et des menaces voilées. Elle ignorait où se trouvait sa mère, sachant seulement qu’elle avait été « emmenée loin ».
Des agents fédéraux ont perquisitionné la propriété qu’Emily avait dessinée. À l’intérieur, ils ont exposé des preuves accablantes : fausses cartes d’identité, photos, pièces cachées. Dans un placard fermé à clé, ils ont trouvé un autre enfant, un garçon de cinq ans, effrayé mais vivant.
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