« Ils ont laissé son chien lui dire adieu — des heures plus tard, l’infirmière a ouvert la porte… et a laissé tomber le dossier. »

Chapitre 8 — Promesses tenues
Le lendemain matin, Elena appela le numéro qu’Alden avait collé au dos de son téléphone : « S’il m’arrive quelque chose, appelle Mme Reyes. » Mme Reyes – voisine, amie, elle aussi veuve – arriva avec une laisse qu’elle avait conservée depuis le jour du pont. Elle s’agenouilla, pressa son front contre celui de Ritchie et murmura : « Tu rentres à la maison avec moi, mon vieux. On prend soin l’un de l’autre maintenant. »

Des documents administratifs qui d’ordinaire pèsent lourd, pour une fois, semblaient empreints de compassion : une directive signée notant les dernières volontés d’Alden, un formulaire d’adoption pour Ritchie, une mention dans le dossier médical indiquant : Soins palliatifs prodigués. Accompagnateur présent. Décès paisible.

Chapitre 9 — La politique qui a changé
L’information s’est répandue comme une traînée de poudre, non pas comme des ragots, mais comme une note de service qui battait la chamade. L’unité a élaboré un protocole d’accompagnement des animaux de compagnie : animaux de compagnie sélectionnés autorisés pour les dernières visites ; une liste de contrôle pour la prévention des infections ; un petit cintre bleu portant l’inscription « Adieu à la famille » . Le service d’entretien ménager a accepté de réserver une chambre une heure de plus si possible. La sécurité proposait d’escorter les animaux arrivant tard le soir.

Le médecin qui avait précisé qu’il s’agissait d’un hôpital a signé le règlement d’un trait épais de stylo, les yeux brillants. « Nous traitons la douleur, pas l’amour », a-t-il déclaré. « Ne confondons jamais les deux. »

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