Artem leva les yeux vers Léo. Sa voix tremblait, mais exprimait un amour unique :
« Tu peux te reposer, mon héros… Tu as été courageux. Tu étais le meilleur. Je t’ai laissé partir… avec amour. »
Léo laissa échapper un long soupir, sa queue remuant légèrement la couverture. La vétérinaire leva la main pour l’injection…
Mais elle se figea. Elle fronça les sourcils, se pencha, pressa un stéthoscope contre sa poitrine, retenant sa respiration.
Le silence. Même les lumières bourdonnantes se sont tues.
Elle se redressa brusquement, jeta la seringue de côté, se tourna vers l’infirmière :
« Thermomètre ! Vite ! Son dossier, tout de suite ! »
« Mais… tu as dit… qu’il était en train de mourir… » murmura Artem, perdu.
« Je le croyais », répondit le vétérinaire, les yeux rivés sur Léo. « Mais ce n’est pas son cœur. Pas un effondrement d’organe. C’est… une infection grave. Une septicémie. Il a des fièvres de plusieurs centaines de kilos ! Il n’est pas en train de mourir, il se bat ! »
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