« Je n’ai rien vu. »
Elena s’étrangla.
Au mur derrière eux, une photo d’un homme d’âge mûr – le visage brûlé, les yeux hors cadre –
s’affichait. Elena examina la photo.
Trente ans plus tôt, le père de Michael, Richard Reynolds, était mort dans l’incendie de cette maison. La police avait conclu à un « accident dû à une bougie », mais les voisins murmuraient que Margaret était présente et que ce n’était pas un accident.
Depuis ce jour, Michael vivait avec la peur du feu.
Margaret, diagnostiquée atteinte de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) et de trouble de la personnalité dépendante, avait recours à une « hypnose » apprise dans un vieux livre pour « guérir » son fils.
En réalité, elle avait reprogrammé les souvenirs de Michael, lui faisant croire qu’il était responsable de l’incendie.
Ce soir-là, lorsque Michael revint dans la chambre, Elena décrocha le téléphone d’une voix tremblante :
« Te souviens-tu de quelque chose à propos de ton père ? »
Il hésita, évitant son regard.
« Maman m’a dit de ne plus jamais parler de lui. »
Elena alluma la caméra.
En quelques secondes, le visage de Michael devint livide. Il regarda l’écran, puis sa femme, confus, effrayé, comme un enfant arraché à un cauchemar.
Margaret sortit de la pièce, la voix rauque :
« Elena, tu ne comprends pas. Je veux juste sauver mon fils. »
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